Une histoire de culture : Congo- Brazza

Chaque peuple, chaque ethnie, et chaque société a une culture. Une culture qui nous rappelle qui l’on est, et qui nous permet de toujours savoir d’où l’on vient. Connaître notre culture, c’est s’intéresser à tout ce qui va avec; tout en la promouvant où que nous allions, car c’est la richesse de toute une vie.

Plusieurs histoires nous ont été contées sur l’Afrique. Des histoires dramatiques, réjouissantes et même parfois insupportables. Beaucoup d’Africains se sont révoltés dans le passé parce qu’ils ont été privés de leur culture. Beaucoup ont été aussi assassinés parce qu’ils ont voulu garder leur richesse; leur culture. C’est pour ainsi dire que la culture est quelque chose que nous ne devrions pas écarter pour vivre en paix et en harmonie avec notre environnement.

La culture proprement dite :

Bien que la langue française ne nous rende pas vraiment service du fait qu’un seul mot puisse designer plusieurs choses; la culture dont on parle ici n’est pas cet ensemble de travaux pour rendre fertile la terre. Mais plutôt, celle qui signifie par extension « civilisation » et encore, ce domaine de l’activité culturel qui concerne les arts.

En effet, le mot culture nous renvoie à plein de choses. Mais nous ne sommes pas ici pour faire un cours de culture. Nous aimerions plutôt vous partager les quelques réalités culturelles d’un pays d’Afrique qui n’est autre que le Congo-Brazzaville.

Une culture propre à nous :

Dans la République du Congo, plus précisément à Brazzaville, un quartier est réputé et très connu pour son incroyable luxe et sa pratique de ce qu’on appelle la sapologie. Une science qui étudie l’harmonie vestimentaire sur le corp humain. Oui ! Pour les Brazzavillois, la sape est une science.

Dans ce quartier, chaque week-end est une démonstration de l’évolution de leur science. Chaque scientifique sapologue met son plus beau et parfois son plus cher costume; il sort dans les rues, tout en exagérant sa démarche afin qu’il soit remarqué, applaudi et apprécié.

Aujourd’hui, quand on parle de la sape, on voit premièrement les habitants de Brazzaville; plus précisément ceux qui habitent le quartier Bacongo. Ils ont fait de la sape leur art, leur moyen de rencontre culturelle et surtout, un moyen d’unification des peuples.

Que pouvons-nous dire de ce sujet au Congo ?

Le Congo compte plusieurs espaces culturels entre autres, les Instituts Français au Congo, l’espace culturel Russe de Brazzaville, l’espace culturel Sony Labou Tansi etc. Grâce à tous ces espaces et aux activités qu’ils y organisent, les artisans et les artistes Congolais (jeunes et vieux) se retrouvent pour faire vivre leur art.

Seulement, beaucoup d’artistes et artisans se voient changer de métier; étant donné que celui-ci n’est pas bien rentable. En effet, au Congo, le travail des artistes n’est pas vraiment apprécié à sa juste valeur. Beaucoup d’artistes et artisans déclarent pratiquer l’artisanat ou les arts pour se distraire et pour se défouler.

Ce qui fait que plusieurs d’entre eux n’ont pas la force de mieux se donner dans leur travail et de se faire des projets à long terme dans ce domaine. Le message de la plupart d’entre eux, est que le gouvernement doit les aider à promouvoir leur art et leur culture.

Si non, de nos jours, plusieurs jeunes se donnent à la promotion de notre culture. Ils créent, ils développent et se battent pour qu’ils soient entendus partout. C’est une fierté de savoir que les gens peuvent être aussi persévérant et créatifs, même quand il semble ne pas y avoir d’issue. Nous encourageons ces fameuse personnes à ne jamais baisser les bras.

Je crois fermement que d’ici peu, notre pays abritera de grandes rencontres culturelles internationalles. Et pour que cela se fasse, nous lançons un message à tous les organisateurs internationaux et à tous les pays d’Europe. Il y a un pays à découvrir et à visiter nécessairement; ce pays n’est autre que le Congo-Brazzaville.