Les rues de Brazzaville dans le noir tous les deux jours

À Brazzaville, la capitale politique de la République du Congo, les habitants sont fatigués de la qualité d’électricité que leur fournit la société d’énergie électrique.
En effet chaque soir, il est rare de voir tous les quartiers de la ville illuminés; voire même impossible. Soit parce qu’il y a coupure d’électricité par ci par là, soit parce que le courant est en sous tension. Les habitants ont l’impression que rien ne s’améliore depuis des années avec cette histoire de « courant ». De quoi se demander s’il y a quelque part un groupe de personnes qui se soucie vraiment du pays. Étant donné que ce n’est pas un problème qui date d’hier.
Aujourd’hui, le Congo devrait normalement se vanter de son émergence. Ou du moins, de son début. Mais, comment parler d’émergence alors que les problèmes les plus anciens et qui semblent être les moins légers ne sont pas résolus ? Le courant et l’eau ne devrait normalement plus être un sujet d’actualité pour le Congo; l’un des rares pays traversés par un grand fleuve et qui possède tellement de cours d’eau sur son étendue. Malheureusement inexploité, ou encore exploité d’une mauvaise façon.
Les coupures d’électricité au Congo-Brazza : grands impacts
Pour certains jeunes entrepreneurs, surtout pour ceux qui sont dans le secteur informatique, c’est vraiment difficile de pouvoir travailler normalement à cause des coupures incessantes. « Il faut prévoir le groupe électrogène. Mais avec le prix du carburant qui grimpe à chaque fois, ce n’est pas facile. difficile d’avancer dans ce pays », témoigne un jeune.
Mais, pas que dans leurs activités. Que diront toutes les familles qui aimeraient passer les week-ends en famille ? Et pendant que tout le monde est devant sa télé, ou encore devant son téléphone ou son ordinateur pour profiter de la connexion internet, brusquement, il y a coupure d’électricité. Décevant !
En fin de compte, les maisons se mettent à chauffer à cause du soleil et par manque d’air conditionné. Les week-ends qui devraient être une bénédiction se transforment souvent en cauchemar. Le Congolais s’en étant déjà habitué, il espère tout au moins que cela pourrait changer d’ici peu.
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